Ces paroles
que l’on éparpille
le long des chemins,
de celles
prononcées
à soi-même,
la voix-haute
pour seules
voiles,
elles s’évaporent
dans l’air
sans personne
pour les boire.
Ces paroles
que l’on éparpille
résonnent,
surannées,
dans l’émail
des poussières
peintes aux voix
qui tombent
le long
des chemins
—qui s’évaporent
dans l’air.
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Photo: Jean-Michel HATTON ~ https://www.instagram.com/the.jolies.fleurs/