Son poil
fougueux
aux méandres
profondes,
là où se bercent
puis se perdent
souvent les doigts,
a séduit la nuit
qui file
en petits pas tendres
sur son dos, un peu
comme la pluie
fine d’un soir
de septembre
à Paris.
Là où se bercent
–jusqu’à l’ivresse !
les doigts,
et sur son poitrail
le visage de la lune.
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Photo: Doreen Dee