L’aurore
s’étire
en une fine
brindille rouge
d’où perlent
encor
quelques bourgeons
d’étoiles
qui s’évaporent
Oh ! si savoureusement
dans l’iris.
Elle soupire
& glisse
le long
des racines
de la nuit,
heurte
la campagne
puis éclate
comme du bois
fendu par le feu,
criblant les épis
et les toits
de graines de jour.
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Photo: Pascale HEIM
très beau poème merci je découvre ce jour votre blogue avec ravissement.
Je suis heureux que ces lignes puissent vous ravir, tout autant, je l’espère, que le plaisir qu’elles m’ont procuré à les déposer sur le papier. Les poètes ne sont que des messagers de la vie…