à mots nus.

Arraché des ombres

qui se trouvent

accrochées aux lèvres sombres
(et craquantes) d’un soir perdu dans

la chambre, des rêves poussent
au bord de tes paupières.
Et à leur

souffle où s’y braise l’odeur

de toi, je me suspend…
Sans autre parachute

ou oreiller (pour au petit matin

amortir la chute)
que ton corps un peu brun

brûlé par les heures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

________________

femme-nue-allongee-de-dos_paris_1950

Photo: Édouard BOUBAT, “Femme nue allongée de dos” (1950)

 

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