Arraché des ombres
qui se trouvent
accrochées aux lèvres sombres
(et craquantes) d’un soir perdu dans
la chambre, des rêves poussent
au bord de tes paupières.
Et à leur
souffle où s’y braise l’odeur
de toi, je me suspend…
Sans autre parachute
ou oreiller (pour au petit matin
amortir la chute)
que ton corps un peu brun
brûlé par les heures.
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Photo: Édouard BOUBAT, “Femme nue allongée de dos” (1950)