à l’orée (dans les ronces de l’hiver).

Je tire

des paupières
sur les dernières

cordes du jour
et elle s’ouvrent,

les mantilles,
tendues
comme des parachutes

cueillant
les brins d’air

froids poussant
à travers

la vitre,
&
dans mes yeux

tombent en gouttes

serrées
les arbres à l’orée

cousus contre le soir,
ce soir
braisé par

les ronces de l’hiver.
&
Je tire

des paupières
sur les dernières

cordes du jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

______________

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Photo: Elza Pearl HATTON

 

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