—Ephémères sortilèges,
dans les grands yeux
de leurs pages
s’épanchent les doigts.
Les lignes
de leurs visages
s’agitent, dégoulinent
sur les lèvres
comme du chocolat
fondu
—encor chaud.
Elles en remuent,
sous les ivresses
éphémères
qui fleurent
les pages
d’un livre
—encor chaud
comme la peau
autour des lèvres
ivres
après un baiser
de passage
—éphémère sortilège.
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Photo : SARITA ~ https://www.instagram.com/sarimundo/