Harassé, tu sombres.
Encor’emprisonnée
à tes lèvres comme l’ambre dans l’ombre
Et tes rêves dans la chambre
S’embrasent mais éteignent
Tes yeux
Un souffle,un râle
Me rappellent la braise
De l’instant, nous deux
De ce soir,
Nos corps éperdus
Et tu pars
Ne reste que l’odeur de toi
Brute
Capitulant, je me détache
Pourtant dans ma chute
Je te bois
Et le cœur que je cache
Semble aux abois
Et comme un parachute
Me sauve vers toi
Amortir dans ton onde
Mon rêve entouré d’eau
Je te rejoins
Et reviens au monde…
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Peinture: Egon SCHIELE, “Les amants”