les confessions.

Parfois les yeux

le long des routes

font des nuages,
tissent

dans les branchages
des confessions

nues comme le vent.
Parfois les yeux

ruissellement

de routes
qui s’envolent

comme des voiles
de soies colorées

et bourgeonnent
dans ces arbres

revêtus d’hiver,

là, au bout des cils.
Parfois les ramures

plantent & sèment

dans les nuages
les regards perdus

le long de la route.
& les yeux fondent

dans les nuages.

 

 

 

 

 

 

 

 

_______________

les-confessions.jpg

Photo: Jean-Pierre MARQUINEZ

 

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